Dans le regard de Fred

Hello Iride, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ». Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?

Merci à toi de me proposer cette interview, comme tu te doutes je vais opter pour le Mojito.

Bien, alors Iride, je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions en quelques mots, qui est Iride Salvatore ?

Je suis tout simplement moi, je suis la même dans ma vie privée que dans ma vie d’autrice autrement dit, un peu barge. Je ne me prends pas du tout au sérieux et voue une adoration aux têtes de mort. J’ai d’ailleurs monté ma petite entreprise de créations. Je vis littéralement pour écrire de la romance à suspense et jouer avec les émotions, c’est ce qui me rend la vie plus douce. J’adore les films et séries d’horreur ainsi que les jeux vidéo du même genre. J’ai une passion aussi dévorante que l’écriture qui est mon métier aux urgences. J’ai à mon actif deux sagas, Les Devil’s Road, saga biker et Bounty Hunter qui mélange romance et thriller sous fond de chasseurs de primes, et une duologie La bratva Petrov

Comment fais-tu pour tout conjuguer ?

Tout d’abord toutes ces différentes casquettes m’aident à calmer mon hyperactivité, ensuite je suis quelqu’un de super organisée.

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure si tu me le permets : quel est le cadre idéal ou tu aimes écrire ?

Pour moi le cadre n’a pas vraiment pas d’importance, j’écris absolument partout. Mais il me faut un silence olympien pour calmer mon cerveau et organiser mes idées.

Qu’est ce qui t’a donné l’envie d’écrire ? et ton déclic ?

C’est une histoire pas très rigolote, à base de maladie et tout et tout, alors je fais l’impasse sur ce passage. Je dirais tout simplement que l’envie était là depuis longtemps et puis un jour je me suis rendu compte que si je voulais réaliser ce rêve c’était maintenant ou jamais et Devil’s Road tome 1 est né.

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?

Sur mon lieu de travail essentiellement Je suis infirmière dans un service d’urgence d’une grande ville où le brassage ethnique est fort. J’y rencontre donc un nombre incalculable de personnalités, cultures et caractères différents. En général, je fais un brassage de tout cela pour créer mes personnages. J’y observe également des situations propices à des idées qui colle bien avec la romance à suspense que j’écris. Étant également une grande fan de jeu vidéo survival horreur, de film du même genre et de série télé, l’inspiration se trouve un peu partout dans mes loisirs. 

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ?

Je leur dirai de tenter l’aventure au moins une fois, en général on en redemande, mais que s’il n’aime pas ce n’ait pas bien grave, car plaire à tout le monde revient à plaire à personne. 

(J’espère ceci-dit que mon retour au sujet de ton livre en l’occurrence « Absolute Devotion Tome 1 – La Bratva Petrov» publié sur mon blog va déjà donner aux lectrices et lecteurs l’envie de te lire).

D’ailleurs serait-il possible que tu me parle de ce livre. D’où t’es venue l’idée ? combien de temps as-tu mis pour l’écrire ? etc etc en clair je veux tout savoir ?

Je suis une grande lectrice d’autrices américaines qui savent faire des romans mafieux comme personne. J’adore ce genre de milieu où ma plume peut s’exprimer à sa guise sans retenue. L’idée était déjà présente au moment de l’écriture de Sharreted Soul (Bounty Hunter Tome 2). Le personnage principal est russe et j’ai adoré écrire son vécu dans les goulags et autres institutions russes très sombre. De ce fait, l’envie d’explorer le milieu de la bratva est devenue irrésistible et le personnage froid autoritaire et abusif d’Alexeï est né. 

Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ?

Nelra auteure, Lydasa autrice, Zéa Marchal.

Pourrais-tu me parler de tes livres déjà écrits ?

Alors je vais le faire avec beaucoup d’émotions, car tu n’es pas sans savoir qu’ils sont amenés à disparaître puisque ma ME a été mise en liquidation. 

La saga Devil’s Road est une saga biker où toute mon admiration pour ce milieu très codé a pu s’exprimer. J’y ai créé des personnages forts et attachants et traitais de sujets qui me tiennent à cœur comme les addictions, les maladies psychiatriques et les violences silencieuses faites aux femmes.

Bounty Hunter est une saga plus thriller. J’ai pu laisser mon cerveau tisser des intrigues bien ficelées et jouer davantage avec les nerfs de mes lecteurs. Tout ça avec une romance comme on les aime, bien torturée.

Ces ouvrages vont être amenés à disparaître, mais je vais travailler à les ressortir dès que possible.

Ton tout premier manuscrit finis ?

Tu es auto éditée ou en Maison d’édition et pourquoi un tel choix ?

Depuis peu je ne suis plus qu’en AE. J’ai débuté en maison d’édition, car mon conjoint y a déposé mon manuscrit sans que je n’en sois informé. Je n’avais à l’époque pas l’ambition de partager mes écrits. Je ne regrette pas mon passage en ME j’ai appris beaucoup, même si la fin est plutôt dramatique.

Avant de conclure le chapitre auteure, peut-être as-tu envie de m’offrir un scoop sur ton futur projet ?

Je dirais qu’un quatre mains pourrait bien voir le jour très bientôt.

Passons à l’aspect lectrice. Comment choisis-tu tes lectures ? Quels sont tes styles de prédilections ?

Je t’avouerais n’avoir plus beaucoup le temps de lire, mais en général je lis les copines et en vacances mes autrices américaines préférées.

Ton auteur(e) favori(e) ? (Des raisons évidentes à ton jugement …)

Le maitre de l’horreur Stephen King restera mon auteur préféré. Il est celui qui m’a donné goût à la lecture.

Le tout premier livre que tu as lu, c’était quoi ?

Désolation de Stephen King

Ton coup de foudre littéraire ? Le livre qui t’a le plus bouleversé ? (Les raisons à cela)

Pour nourrir ma curiosité, j’aimerais aussi te demander si tu regardes la télévision, des séries peut-être ou des films, dis-moi tout ?

Comme dit plus haut je suis très film et séries d’horreur, d’où le côté sombre de mes romances, je pense.

Et la musique dans ta vie, a-t-elle une place ? Tes goûts …

La musique a une grande importance dans ma vie, j’en écoute tous les jours pour diverses activités de la vie quotidienne sauf pour écrire.

Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens ou l’on peut te découvrir ?

Voici le lien de mon site où trouver mes livres et mes créations : https:/www.iridesalvatore.com

Ma page Facebook : https://m.facebook.com/irideSalvatoreAuteur/.

Mon Instagram :iride_salvatore_auteur

Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ?

Je trouve l’initiative de coupler interview avec chronique très intéressante et je te remercie de me l’avoir proposé.

Où va-t-on avoir la chance de te croiser en salon cette fin d’année ?

Cette année j’ai déjà fait six salons, le septième aura lieu à Val- de- Virieu le mois prochain avec l’association Génération 100% romance.

Et enfin quels sont tes vœux et résolutions pour la fin d’année 2023 ?

L’année fut mouvementée, il est donc temps de se ressourcer pour faire fleurir l’imagination avant de repartir sur une année 2024 bien chargée.

Iride, je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Aux plaisirs de se revoir bientôt.

Bonjour à toutes et tous, je viens ici même vous parler d’un livre aujourd’hui qui inaugure une nouvelle saga de cette Auteure, qu’humainement soyons clair, j’adore même si je dois vous l’avouer j’ai honte d’avoir attendu d’être partenaire avec elle pour enfin me plonger dans ses lignes.

Car OUI vous devez le savoir Iride Salvatore n’en est pas à son coup d’essai avec cette saga, étant donné que c’est sa troisième.

Je vais donc vous entretenir sur la saga : « Absolute Dévotion 1- La Bratva Petrov ».

Résumé

« Les cartes sont souvent mal distribuées à la naissance. Celles d’Emy l’ont conduite à grandir dans une maison close, éduquée par un homme bien plus attiré par l’appât du gain que par son rôle de père. La majorité lui offre l’opportunité de changer les choses, de devenir qui elle veut, mais l’âge adulte place aussi sur sa route Alexeï, chef de la bratva Petrov. Déterminé à obtenir sa dévotion absolue pour servir sa cause, il ne lui fera aucun cadeau. Froid, distant et autoritaire, il n’hésitera pas à lui confier les missions les plus périlleuses. Sa vie n’a aucun intérêt pour lui, il compte bien s’en servir, quitte à la lui ôter définitivement.

Seulement, quand le destin, l’attirance, et la loi du talion s’en mêlent, les plans d’Alexeï risquent bien d’être mis à mal et de précipiter leur chute commune. 

Extraits au hasard :

« Le médicament fait très vite effet et je flotte dans un état serein qui n’empêche pas qu’au fond de moi, j’ai conscience que tout cela n’est pas normal. Sergueï s’active et, à part les piqûres, je ne sens rien. Je le vois utiliser des gants stériles et des champs verts ainsi qu’une sorte de liquide violet qui, apparemment, permet de refermer la peau sans laisser de trace. Quand sa main gantée relève mon menton, le calmant m’a emportée très loin. Je suis là sans l’être et je dois avouer que c’est reposant. Il me redresse en me soulevant par le coude et nous rejoignons la cuisine. Petrov est de dos, occupé à admirer je ne sais quoi à travers la fenêtre, un verre à la main et l’autre dans sa poche de pantalon. »

« Je suis si chamboulée par tout ce qui vient de se passer que je ne sais pas qui je dois croire et puis, soudain, dans ma tête, un déclic a lieu. Petrov est mon patron. Son frère devait être mon geôlier. Leurs différends, leurs histoires ne me concernent en rien. Je tends ma main et Petrov me hisse sans jamais cesser de braquer son arme sur son frère. Arrivée en haut, je m’appuie sur la carrosserie pour m’asseoir sur cette dernière. Le spectacle qui s’offre à moi est hallucinant. Cinq véhicules blindés forment un demi-cercle devant la voiture retournée. Des dizaines d’hommes, armes au poing, me tournant le dos, semblent attendre leurs ennemis. Sur la gauche, deux berlines noires, dont toutes les portes sont ouvertes, des hommes gisants au sol. À mes côtés, Petrov braque toujours son arme sur son frère, mais plus aucun mot n’est échangé entre eux. »

« Il se redresse, hoche la tête et s’avance vers moi d’un pas rapide, envahissant mon espace vital de son aura dangereuse, ne me permettant aucune échappatoire avec ce mur qui me retient. Sa bouche s’approche bien trop près de la mienne et sa main vient à la rencontre de ma joue. Ses yeux, d’une pâleur extrême d’ordinaire, se parent d’une chaleur que je ne comprends pas. Son souffle aux effluves de menthe et vodka titillent mes narines. Il me suffirait de m’avancer de quelques centimètres pour mettre mes lèvres au contact des siennes. Et, ce qui me terrifie, c’est que, pour la première fois depuis que je le connais, j’en ai envie. »

Il est temps pour Moi de me plonger dans ma lecture non sans avoir lu les avertissements de l’auteure, avant une citation assez parlante de cette femme de lettre qu’est « Marguerite Yourcenar ».

Dès le premier chapitre, je fait connaissance avec la narratrice et protagoniste de l’histoire en l’occurrence « Emy », qui vit au « Lioness Loundge » une maison close tenu par son père a New York. 

Dans les premières pages, l’auteure nous plante le décor de l’histoire qui semble-t-il va être assez sombre et j’avoue que j’ai très hâte d’en découvrir plus de cette œuvre et de la plume d’« Iride Salvatore »…

Je dois l’avouer mais j’adore la narratrice et protagoniste de l’histoire, « Emy » a un caractère bien trempée, elle ne se laisse pas faire ( enfin sauf lorsque son père utilise la violence ), et franchement j’aime se genre de fille avec un réel vrai caractère 

Petite note à l’auteure: Sache Iride que j’ai un point commun avec la narratrice de l’histoire en l’occurrence « Emy », voici le propos en question avec l’extrait qui suit pour mieux comprendre. D’ailleurs petite précision: Les miens sont pour la majeure partie dédicacés par les auteurs.

« La dernière fois, j’ai retrouvé Shanyss en train de corner les pages d’un de mes coups de cœur, j’ai failli l’étrangler sur place »

Il y a quelque chose que j’apprécie énormément dans la plume de l’auteure, en l’occurrence ses nombreuses descriptions que ce soit des personnes ou des lieux, je trouve que ça n’alourdis pas l’histoire et ça me permet en tant que lecteur de m’immerger encore plus dans l’histoire qui d’ailleurs est écrite à la première personne pour information.

Entre « Petrov » et « Emy », c’est exactement tout feu tout flamme. Et le voyage en Russie risque d’être finalement un moment clé de l’histoire, évidemment je ne m’arrête pas dans ma lecture et je n’en dirais plus de ce moment de l’histoire pour ne rien spoiler de cette œuvre. En tout cas sachez que j’adore la plume d’Iride et je regrette tellement de n’avoir pas eu encore le temps de la lire dans ses deux autres sagas, surtout celle des bikers car vous n’êtes pas sans savoir que j’adore les motards.

A son retour de Russie, pour ainsi dire sans trop en dévoiler tout s’enchaîne autant du bon ( très Bon même ) que du mauvais MAIS pour en savoir plus je vous invite à lire « Absolute Dévotion Tome 1 La Bratva Petrov » de Iride Salvatore…

Nouvelle note à l’auteure: je confirme complètement les propos de la narratrice en l’occurrence « Emy » lorsqu’elle seule dans son nouvel appartement elle pense :

« C’est étrange d’avoir tant souhaité une chose et lorsqu’elle arrive enfin se mettre à douter du bien fondé de sa réalisation. »

Certes dans d’autres situations MAIS j’ai déjà pensé cela je dois l’avouer.

Lorsque s’impose dans l’histoire une scène charnelle, l’auteure nous conte cela de façon sobre, rien de hard dans la description, aucun mot cru, et pourtant celle-ci reste très explicite.

Nous approchons de la fin de ce premier tome et un nouveau protagoniste prends la narration, en l’occurrence « Alexeï », et c’est purement incroyable les révélations qu’il offre au lecteur que je suis. Je dois avouer que j’ai maintenant hâte de me plonger dans le tome 2. J’ai adoré ma découverte de la plume TRÈS talentueuse d’Iride Salvatore et je dois IMPÉRATIVEMENT prendre le temps de lire ses autres sagas.

En tout cas Iride, tu as réussis haut la main l’aventure de l’auto-édition pour reprendre tes termes des « Remerciements ». 

Hello Marjorie, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ». Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?

Hello hello, merci à toi de me recevoir sur ton blog. Je compte répondre à tes petites questions avec un bon coca 0 frais à la main !

Bien, alors je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions en quelques mots, qui est Marjorie Khous ?

Alors... J’ai une vie assez banale. Je partage ma vie entre l’écriture et mon travail de nuit dans le médico-social. 

Comment fais-tu pour tout conjuguer ?

Je rate beaucoup d’heures de sommeil et j’espère chaque fois que ça suffira ahah !

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure si tu me le permets : quel est le cadre idéal ou tu aimes écrire ?

J’aime écrire chez moi, avec la musique dans les oreilles. J’aime qu’il n’y ait pas beaucoup de lumière pour me mettre dans l’ambiance, et surtout, la nuit a tendance à beaucoup plus m’inspirer que la journée.

Qu’est ce qui t’a donné l’envie d’écrire ? et ton déclic ?

En fait, j’écris depuis que je suis jeune et je n’ai jamais vraiment compris ce qui me poussait à le faire, sauf peut-être ce besoin d’extérioriser des émotions que je sentais bloquées en moi. Chaque fois que je me sentais imploser, j’écrivais. Puis, à l’adolescence, j’ai fini par essayer de terminer une nouvelle, puis une histoire et j’ai compris combien l’écriture pouvait être salvateur alors j’ai continué.

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ?

Alors je ne me sers pas de ma vie et heureusement ! Par contre, je m’inspire énormément du monde dans lequel nous vivons... Et souvent, j’utilise les émotions que ça suscite en moi... Ensuite, j’effectue des tonnes de recherches, je regarde des reportages, lis des témoignages... et je me lance !

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ?

Si vous aimez les univers sombres qui sont développés psychologiquement, qui peuvent vous faire vous questionner sur vos limites ou vos tolérances, qui vous poussent à remettre certaines de vos convictions en doute, et qui parfois, vous briserons le cœur... alors n’hésitez pas à venir à la rencontre de mes personnages. 

(J’espère ceci-dit que mon retour au sujet de ton livre en l’occurrence « Faded Flowers » publié sur mon blog va déjà donner aux lectrices et lecteurs l’envie de te lire).

D’ailleurs serait-il possible que tu me parle de ce livre. D’où t’es venue l’idée ? combien de temps as-tu mis pour l’écrire ? etc etc en clair je veux tout savoir ?

Alors, le thème de l’inceste était clairement le sujet que je voulais à tout prix aborder dans un de mes livres. J’ai toujours trouvé le côté psychologique très intéressant. Encore plus après avoir lu Forbidden de Tabitha Suzuma ou après avoir vu le téléfilm Les enfants du péché. 

Je voulais aussi parler d’un frère qui aimait sa sœur, mais pour des raisons différentes, avec une sorte de conditionnement différent aussi. Et une nuit, Nahel est né à travers un cauchemar. Puis il m’a hanté de plus en plus. Son histoire se dessinait dans ma tête à une vitesse assez folle. C’était très particulier parce que je ressentais ses émotions, et plus je découvrais son passé, plus je ressentais un besoin viscéral de l’écrire.

J’ai d’ailleurs écrit ce livre en « puzzle ». Pièce par pièce, je notais des moments clés pour les rassembler à la fin.

Enfin, Nahel sera le personnage qui me marquera sûrement le plus.

Je crois que j’ai écrit Faded Flowers en trois mois.

Si tu avais le choix d’un ou une auteur(e) pour un quatre mains, qui choisirais-tu ?

Quitte à choisir, autant citer LJ Shen ahahaha

Pourrais-tu me parler de tes livres déjà écrits ? 

Alors, Faded Flowers est donc une dark romance sur fond d’inceste, mais qui traite également de comment un homme peut évoluer après de lourds traumatismes. C’est une plongé dans la folie où il n’y a ni lumière ni rédemption.

Cruel Revenge est une romance sombre. On assiste à la vengeance d’un homme, qui des années après avoir subi la pire des trahisons, décide de kidnapper une femme afin de punir son ancien meilleur ami. L’enlèvement a été traité différemment de ceux que j’ai pu lire jusqu’ici. Je ne voulais pas que Tayler dépasse certaines limites. C’est ce que j’appelle un « faux-méchant ». Il a un cœur, il est juste brisé...

Impurs est une dark romance sur fond sectaire. Nous pénétrons dans le domaine des Fawl et nous assistons aux dérives d’un Prophète complètement inhumain. Là-bas, Sixte y rencontre l’un des fils du Prophète avec qui elle sera obligé de se marier. Leur rencontre sera un mélange entre Paradis et Enfer... Je me suis énormément documenté pour écrire ce petit bébé !

Et il y a Dear death Fractures (en 4 mains) qui est une dark romance MM sous fond de peine de mort, de prison et d’une relation où il n’y a ni bourreau ni victime malgré la violence et la toxicité du couple. 

Ton tout premier manuscrit finis ?

C’était Cruel Revenge qui a été réécrit un nombre incalculable de fois d’ailleurs !

Tu es auto éditée ou en Maison d’édition et pourquoi un tel choix ?

J’ai choisi d’être en maison d’édition parce que ça me parait la meilleure décision pour moi. Je suis encadrée, on m’aide à évoluer, on me guide, on m’accompagne... c’est ce dont j’ai besoin et je ne regrette absolument pas cette décision.

Avant de conclure le chapitre auteure, peut-être as-tu envie de m’offrir un scoop sur ton futur projet ?

Alors, je commence tout juste une dark romance dans une ambiance que j’espère assez « spéciale ». Pour l’instant je ne peux pas trop en dire parce que je ne suis jamais certaine de la direction de mes manuscrits mais j’ai hâte d’avancer dessus !

Passons à l’aspect lectrice. Comment choisis-tu tes lectures ? Quels sont tes styles de prédilections ?

J’adore la romance, le contemporain, la dark romance, la bit-lit... Je dirais que je lis dès que le résumé m’intrigue. 

Ton auteur(e) favori(e) ? (Des raisons évidentes à ton jugement …) 

C’est LJ Shen pour la simple raison que chaque fois que je lis un de ses livres, elle m’embarque directement dans son univers. Je suis très réceptive à sa plume et à la manière dont elle raconte ses histoires.

Le tout premier livre que tu as lu, c’était quoi ?

Oula, je m’en souviens plus du tout oups

Ton coup de foudre littéraire ? Le livre qui t’a le plus bouleversé ? (Les raisons à cela)

Forbidden de Tabitha Suzuma !!!

J’ai commencé ce livre avec une très grande perplexité. Je voyais beaucoup d’avis qui étaient très opposés les uns aux autres alors je me suis dit que j’allais le mire pour me faire mon propre avis. Je suis une lectrice plutôt difficile avec plus d’abandons que de lectures terminées en fin d’années alors je m’attendais vraiment à l’abandonner en cours... finalement, ça a été LA rencontre, LE livre !

Les personnages, l’histoire, la plume, les mots... tout m’a bouleversé au plus profond de moi.

J’ai été brisé par une lecture pour la première fois de ma vie... Et aucun autre livre n’a jamais pu me briser autant pour l’instant.

Pour nourrir ma curiosité, j’aimerais aussi te demander si tu regardes la télévision, des séries peut-être ou des films, dis-moi tout ?

Je suis beaucoup séries. En ce moment, je me refais tous les New york Unité spéciale que j’adore ! Mais j’ai eu un gros coup de cœur pour Sense8. J’adore aussi Orphan Black, Supernatural, Teen Wolf, Esprit criminel, Hemlock Grove, American horror story… j’aime tous les genres.

Et la musique dans ta vie, a-t-elle une place ? Tes goûts …

J’écoute tous les jours la musique. Souvent pour écrire, j’écoute de l’instrumental triste. 

Voilà, nous arrivons bientôt à la fin de cet entretien MAIS, serait-il possible que tu glisses les liens ou l’on peut te découvrir ?

Pas de soucis et merci à toi de me le proposer !

Mon facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069317405831

Mon instagram : https://www.instagram.com/marjoriekhous_author/

Ma page Amazon : https://www.amazon.fr/Marjorie-Khous/e/B09GYSDN3Q?ref=sr_ntt_srch_lnk_1&qid=1692526691&sr=8-1

Sans oublier de t’interroger sur mon blog, comment trouves-tu mon idée ?

J’aime beaucoup l’idée de tenir un blog comme tu le fais. 

Où va-t-on avoir la chance de te croiser en salon cette année ?

Alors pour 2023, je n’ai plus de salons prévus. Mais qui sait concernant 2024 ! ;) 

Et enfin quels sont tes vœux et résolutions pour l’année 2023 ?

Mes résolutions, c’est de me mettre moins de pressions ahah

Mes vœux... j’ai envie de dire, il ne tient qu’à moi de les réaliser. :D 

Marjorie, je te remercie profondément de m’avoir accordé ce temps, même si je sais vu tout ce que tu fais, qu’il t’en manque. Aux plaisirs de se revoir bientôt.

Merci à toi pour ce moment et le temps que tu as pris, j’ai beaucoup aimé répondre à tes questions ! 

Bonjour j’ai découvert ce titre en allant au Dark Lover Fest à Toulouse en octobre 2022. Il est édité dans une de mes maisons d’éditions chouchou, en l’occurrence Black Ink de Sarah, éditrice que j’adore. Le résumé m’avait interpellé et donne l’envie de me plonger dans ce livre.

Voici donc ma chronique, à ma façon de « Faded Flowers » de Marjorie Khous.

Ce livre est destiné à un public TRÈS averti, pour que les choses soient claires.

Résumé Amazon :

« DARK ROMANCE. CERTAINES SCÈNES PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITÉ DES LECTEURS

Brisé pour des péchés qu'il ne pensait jamais commettre, Nahel s'est construit à travers la souffrance et la haine.

Tueur impitoyable sous la coupe d'un puissant mafieux, il expie ses fautes en se délectant du sang de ses victimes.

À seulement vingt ans, il n'a déjà plus rien d'un homme de coeur. Son existence baigne dans une noirceur qu'il ne parvient à limiter qu'en présence de Hayleen.

Cette soeur qui lui inspire des sentiments interdits qui pourraient leur coûter très cher.

Celle qui le hante, l'obsède et le dépossède de toute morale. Car même s'il tente de se contrôler, Nahel a bien conscience que partager la vie de sa soeur sans pouvoir la toucher ou l'embrasser est une torture quotidienne. Surtout lorsque cette dernière semble tout faire pour qu'il capitule et succombe à ses charmes.

Est-il seulement prêt à faire taire les voix qui lui hurlent de ne surtout pas céder ? Il le sait, l'avenir aux côtés de Hayleen ne sera jamais aussi sombre que s'il plonge dans cette relation tumultueuse et défendue. »

Extraits au hasard :

« Malgré la rue paisible dans laquelle je me trouve, un vacarme résonne dans mon crâne ; c’est fracassant. Cela me renvoie des années plus tôt, dans ce château maudit, aux tableaux défraîchis, à l’odeur de moisi et de renfermé. Aux longs couloirs tapissés d’un papier peint désuet, et si sombres que j’avais peur de m’y promener seul la nuit. Je ne m’y risquais jamais. Les monstres ne se planquaient pas sous mon lit, ils déambulaient dans ce lieu hanté par des tourments qui m’écrasaient littéralement. Au nombre de deux, ils m’assiégeaient, me dévoraient jusqu’à la dernière goutte de sang. »

« Je ne peux pas lui raconter qu’après avoir payé cette demoiselle qui m’a seulement servi de vide-couilles, je me suis empressé de retrouver Maximiliano, m’arrachant un énième morceau d’humanité que je conservais précieusement pour mériter ma place près d’elle.

Je dois tout garder pour moi, même si nous savons tous les deux comment j’occupe mon temps. Même si Hayleen a les yeux assez ouverts pour comprendre que son frère n’est qu’un putain de monstre.

Je ne lui dirai peut-être jamais de vive voix. Lui avouer ça ne ferait certainement que l’éloigner de moi… pourtant, elle sait. Bien sûr qu’elle s’en doute, elle est bien trop intelligente pour que ce ne soit pas le cas. Et parfois, une part en moi assez paradoxale crève d’envie de lui cracher à la figure que j’adore briser les membres d’humains que je ne connais même pas. Alors, il m’arrive de tendre des perches à Hayleen. Mais souvent, je me rétracte avant de commettre l’irréparable. »

« Au fur et à mesure de notre avancée, les murs se transforment en orangés et rouges. Des petits drapeaux sont accrochés par des fils en hauteur, de la musique retentit dans nos oreilles. C’est du folklore, je n’écoute pas ça habituellement, mais ici, ça s’y prête bien. L’ambiance me donne envie de danser, là, au centre de la foule.

— Je peux vous inviter à onduler nos corps sur ce rythme endiablé, monsieur Castillez ?

Ma proposition fait mouche, il m’entraîne au milieu du chemin de pierres et nous commençons à nous trémousser et à sautiller dans tous les sens. Nos gestes sont approximatifs et ne s’accordent absolument pas avec la musique, pourtant danser n’a jamais été aussi revigorant et exceptionnel. D’autres personnes nous rejoignent, nous les abandonnons à cet environnement festif, préférant notre compagnie mutuelle à celle d’inconnus, aussi gentils soient-ils. »

Docilement, je prends quelques secondes pour lire « Avertissement » puis découvre la Playlist du livre avec une découverte de quelques morceaux forts sympathiques, merci à toi Marjorie pour cela.

Maintenant que vous avez toutes les informations au sujet de cette œuvre, me voilà enfin prêt à me plonger dans ma lecture et en guise de prologue, l’auteure nous offre un court dialogue assez mystérieux… 

Les premières pages me font aller au Guatemala en compagnie du narrateur et protagoniste de l’histoire en l’occurrence « Nahel » qui célèbre ses 17 ans. Jeune homme meurtris par la vie, avec des sombres pensées. Il est sûr protecteur d’ « Hayleen » à qui il tient plus que tout. Justement cette dernière est la seconde protagoniste et narratrice qui nous conte l’histoire.

« Maximiliano » a sortit notre protagoniste « Nahël » de la mouise, ce dernier fait toutes les volontés de son sauveur, il n’hésite pas à tuer un homme et sa femme pour une histoire d’adultère. 

Cette œuvre de Marjorie Khous semble assez sombre et certains propos sont durs et forts de sens. Le livre est écrit à la première personne, exactement ce que j’apprécie pour m’immerger totalement dans l’histoire. Il y a deux voix pour narrer l’histoire.

Entre les protagonistes c’est une histoire d’amour « interdit », ils sont frère et sœur, malgré tout soyons clair leur Amour est si fort. 

Durant un chapitre, Marjorie réussit à faire voyager le lecteur que je suis jusqu’au Mexique, les descriptions des lieux sont écrites d’une bien belle façon, ni trop peu, ni trop, l’auteure a jaugé exactement pour faire de ce chapitre un magnifique voyage.

Les détails du passé de nos personnages habilement distillé dans l’histoire font s’attacher le lecteur à cette fratrie. Nous vivons avec eux cet amour interdit MAIS nous souffrons aussi, et cela même grâce à la plume talentueuse de Marjorie Khous. 

Je dois l’avouer mais j’ai eu un certain mal à m’immerger totalement dans l’histoire, cependant en persistant, je ne regrette pas ce choix de lecture. Une histoire divinement bien écrite par une talentueuse plume. Je vous invite franchement à lire très vite, si ce n’est pas déjà fait « Faded Flowers » de Marjorie Khous, vous ne le regretterez pas.

Il y a un extrait que je souhaite vous retranscrire à propos de l’amitié, cela vous définira en quelque sorte celle-ci, enfin pour ma part bien évidemment :

« Même si j’aime bien Madden, je ne lui fais pas entièrement confiance. La plupart des gens partent du principe que cette confiance, il faut l’accorder dès le début d’une rencontre ; c’est complètement erroné et utopiste. Elle se gagne, goutte par goutte, elle comble le fossé qui empêche toute relation de grandir, qu’elle soit amicale ou amoureuse. Et quand on la perd, il n’est plus jamais possible de retourner en arrière. Parce que je mets tellement de temps à accepter de donner l’ensemble de ma personne aux autres, lorsque ça arrive, ma fidélité est sans faille ni limite. Je cède tout, ne garde rien. Je ne suis pas prête à déposer entre ses mains cette faiblesse. Je ne l’ai octroyée qu’à Nahel, c’est bien suffisant. Surtout en sachant toutes les peines que ça me cause au quotidien. »

Lorsque « Nahel » commet l’irréparable, nos deux protagonistes s’éloignent, malgré tout le lien qui les unit est si fusionnel qu’ils ne peuvent que se retrouver. Évidemment c’est dur et ça prend du temps MAIS pour l’instant l’amour triomphe…

Alors que j’approche de la fin de cette œuvre, c’est un nouveau narrateur qui nous conte l’histoire, en l’occurrence « Maximiliano ». Évidemment vous n’allez pas en savoir plus pour ne rien spoiler à cette histoire.

En tout cas je vous invite à lire « Faded Flowers » de Marjorie Khous, ou je peux vous dire que l’on reste scotché à cette histoire jusqu’à ses derniers mots sincèrement.

Bonjour mon Cercle Amical, je viens aujourd’hui vous entretenir sur un livre d’une amie, en l’occurrence Charlotte Letourneur, qui s’est vue gagner le prix 20 minutes dont le Président n’était autre que Monsieur Maxime Chattam qui en a écrit, je cite ses propos : 

« Ce thriller moderne m’a bluffé et tenu en haleine jusqu’à la fin… »

J’ai encore le souvenir en mémoire lorsque nous avions parlés ensemble de ce livre en l’occurrence « Insignis » aux éditions Nouveaux Auteurs, alors qu’elle n’avait pas encore le prix, des propos de l’auteure au sujet du livre, et aujourd’hui cela me tire un énorme sourire. Bref toujours est-il que je suis profondément heureux d’entamer la lecture de cette œuvre.

A savoir que j’avais déjà lu l’auteure dans un autre registre et déjà j’avais adoré sa plume, ainsi que sa façon de plonger son lecteur dans l’univers disons dansant du livre…

Résumé Amazon :

« Un crime maquillé en banal accident de la route...
Des suspects cachant leur double vie...
Des homicides filmés en direct et postés sur la toile...
Pour sa première enquête, le jeune lieutenant de police Brice Caley
n’en demandait pas tant pour se faire remarquer de ses supérieurs !
Animé par sa passion pour la sulfureuse Noémie, psy le jour escort la nuit, Brice plonge au cœur d’un jeu de rôles, traquant le harceleur No One, qui manipule ses futures victimes caché derrière ses ordinateurs.
Dans ce thriller tendu et palpitant, Brice, Noémie et No One sont les pièces d’un jeu sinistre au nom étrange: Insignis. »

Extraits au hasard :

« Elle a raison. Alain opine du chef pour confirmer, Conrad me fait un clin d’œil. Peut-être qu’à me méfier de tout le monde, je me méfie des mauvaises personnes. D’un sourire en coin, j’accepte de jouer le jeu et je les laisse à leurs suppositions. J’allume ma bécane, pour entrer le numéro du dossier dans un nouveau fichier. J’ai besoin de poser mes idées. C’est ma to-do list du boulot. C’est le moment que choisit le téléphone d’Alain pour sonner. Il décroche et après un rapide échange, m’interpelle :

– C’est pour toi, Caley. »

« Le Dark Night , son refuge. Le seul endroit où elle a des relations sociales en dehors de son travail de psychologue. Une discothèque glauque que je détruirai avec elle.

J’entre dans le réseau de la boîte de nuit. Je n’ai d’yeux que pour elle, pour son arrogance portée tel un étendard à côté de sa sensualité exacerbée. Le temps file. Je me délecte de sa silhouette enténébrée qui danse au milieu de la brume synthétique du fumigène, de ses mouvements fluides hachés par les stroboscopes. Elle s’immobilise, puis, sans l’ombre d’une hésitation, elle traverse la masse de corps pour rejoindre le comptoir, pour le rejoindre, lui. Je savais qu’il reviendrait. Je n’imaginais pas dès ce soir. Les imprévus font partie du jeu. »

« Il y a des êtres qui sont si dévastés qu’aucune main tendue ne pourra les sauver. Rien ne repoussera dans leur cœur, dans leur âme… Comme Laurène Tréat.

La soixantaine, le visage lisse de celles qui ont une carte d’abonnement chez Botox Injection , des cheveux gris sûrement coiffés avec soin habituellement, mais négligés aujourd’hui, elle me dévisage d’un regard trouble. De la parfaite maîtresse de maison, il ne reste rien qu’un intérieur figé dans son écrin de poussière nouvelle. »

Il est grand temps, maintenant que vous avez toutes les informations sur cette œuvre, de me plonger dans ma lecture du prologue ou « Héloïse n’est plus » c’est un fait. Évidemment, je vais tenter de ne dévoiler que très peu de choses sur cette histoire que je vous invite à lire.

Au début de l’histoire, le décor est planté dans un restaurant routier en compagnie d’André ( qui narre l’histoire) dont c’est le dernier voyage et plus tard l’on découvre, selon les propos de l’auteure « Un grand métis, un cuir sur les épaules, une cigarette au bec, seul en pleine nuit ». Puis c’est Noémie que l’on croise dans une discothèque « Elle est une sirène aux pouvoirs divins qu’elle maîtrise avec charme » toujours selon les dires de l’auteure évidemment, qui croise un homme qui lui paye à boire.

C’est maintenant au tour d’un protagoniste particulier de narrer l’histoire, lui l’auteure ne nous apprends rien de lui. 

C’est autour d’une scène d’accident que l’histoire se poursuit. Dédé a percuté une voiture, semble-t-il une Porsche, ou l’inverse d’ailleurs, nous ne connaissons pas encore les causes de l’accident. 

Finalement c’est entre les mains de « Caley » travaillant depuis six mois au groupe crim, enfin « avec, en prime, le grand banditisme »… d’ailleurs une première constatation de ma part, les chapitres sont assez courts, ne laissant que rarement pour ne pas dire jamais, le lecteur que je suis souffler, soit dit en passant je vois là le signe que l’histoire et le décor sont maintenant totalement plantés, d’ailleurs l’accident n’en n’est pas un, mais une affaire criminelle.

Un petit mot sur les descriptions de l’auteure qui réussissent à immerger le lecteur que je suis dans les scènes. Par exemple dans la pièce de la crim, ou « Caley » se fait taquiner par ses collègues, en lisant ce passage, j’avais l’impression d’y être avec eux. Pourtant, ce n’est pas lourd, juste ce qu’il faut…

Je dois avouer que cette œuvre me captive, tantôt écrite à la première ou à la troisième personne. Charlotte Letourneur ne cesse de perturber son lectorat tout en le rendant addict à l’histoire. 

Après un bref retour chez « Noémie » l’on retourne vers la police et notre narrateur « Caley » qui va rendre visite à « André », peut-être va-t-il se rappeler de quelque chose lié à l’accident… Peine perdu pour le policier …

Plus loin, l’’on découvre que « Noémie » et là semble-t-il, la prochaine victime du narrateur mystère dont l’auteure nous laisse dans un flou des plus totals.

Aucun doute je subsiste, l’accident entre la Porsche et le camion est bien un crime, l’informaticien de la crim le confirme avec ses constatations. Il est temps pour « Caley » de mener l’enquête maintenant qu’il est certain du bien fondé de son dossier.

Évidemment le travail piétine, l’enquête n’avance pas, et le seul et unique « suspect » malgré lui, s’est semble-t-il suicidé, enfin peut-être l’a ton aidé MAIS je continue mon histoire pour tenter d’y voir plus clair. Je dois l’avouer mais Charlotte nous laisse naviguer dans cette histoire sans visibilité, elle joue avec les mots pour nous rendre accro à l’histoire sans dévoiler ce qui va jaillir certainement dans les dernières pages de cette œuvre. Je garde en tête les propos du talentueux Maxime Chattam:

« Ce thriller moderne m’a bluffé et tenu en haleine jusqu’à la fin… »

Toujours est-il que je suis toujours aussi fan, certes dans un autre registre, de la plume de Charlotte Letourneur. J’ai hâte d’en savoir plus sur ce dénouement que j’imagine déjà à la hauteur de la qualité de ce thriller.

Alors que notre protagoniste semble avoir trouvé sa coupable, un virement de situation va mettre à mal ses certitudes. Évidemment je n’en dirais pas plus pour ne rien spoiler MAIS par contre je peux vous avouer que ce livre est une véritable pépite sincèrement alors mon seul conseil, lisez le !

En tout cas, il y a un point qui n’est plus à éclaircir, Charlotte à du talent, énormément de talent. Elle réussit à capter en permanence son lectorat, dissimulant des détails pour que nous puissions suivre cette enquête SANS dévoiler l’apothéose de l’histoire. Et que dire de la fin, étonnante, enfin NON, que dis-je bluffante et soyez certain que l’on ne s’y attend pas du tout.

J’ai adoré ce livre sincèrement, merci à toi Charlotte pour ta confiance ainsi qu’à « Nouveaux Auteurs » pour l’envoie du livre en numérique.

Bonjour à toutes et tous, aujourd’hui je viens vous entretenir sur un recueil de nouvelles « Sacré Halloween » édité par l’association « Nos plumes pour vous »( oui oui vous avez bien lu, ce n’est pas une maison d’édition mais bel et bien une association qui édite ce recueil).

Je vous invite à lire l’interview de Solène Layken d’hier sur mon blog pour avoir plus d’informations.

Un petit mot sur la couverture qui est fort sympathique ( franchement j’adore), et clairement celle-ci donne le ton sur le thème du recueil.

Résumé Amazon : 

« Il est bien connu que lors de la nuit d’Halloween, la frontière entre notre monde et l’au dela est plus mince qu’à n’importe quel moment. À l’origine, les humains se déguisaient pour éloigner les mauvais esprits.

Mais connaissez-vous vraiment ces fameux « monstres » qui hantent les cauchemars des plus petits et parcourent les histoires racontées pour se faire peur par les plus grands ?

Grâce à Frédéric Livyns, Léa Coeur, Oriane, Eidole et Rex Van Asselt, apprenez à connaître ces êtres aussi atypiques qu’effrayants, mais parfois aussi doux que des agneaux.

Préparez-vous à avoir la chair de poule, à rire des situations incongrues, à vous émouvoir de ces rencontres aussi surprenantes qu’étranges et à passer un moment d’évasion au cœur de ces nouvelles qui montrent halloween comme vous ne vous y attendez pas. »

Extraits au hasard :

J’ai fait le choix d’un court extrait par auteur(e), pour vous donner le ton de la nouvelle.

« Un conte d’Halloween » de Rex Van Asselt.

« Tête de citrouille sur corps d’épouvantail qui chaque année en cette date s’éveille. Mais les enfants ne croyaient plus en ces histoires d’autrefois, ni aux légendes des jours froids. Pourtant, cet automne-là, c’est bel et bien cette bourgade que Jack comptait visiter. Et lorsque le soleil timide de cette fin de mois d’octobre se coucha, laissant place à la lune argentée habillée d’un voile de nuage, ce sont les corbeaux qui, peu épouvantés, sur Jack vinrent se poser. »

« Le démon de la jarre » de Frédéric Livyns.

« Elle rêvait depuis tant de temps de se mettre à son propre compte, sans jamais oser franchir le pas de peur de mettre l’équilibre financier de la famille en péril, qu’elle désirait également saisir à pleines mains la chance qui lui était offerte. »

« Les Monstres Anonymes » de Eidole.

« Un long sifflement résonne contre les murs de la crypte. Le docteur se lève et foudroie l’oracle qui n’arrive plus à faire dépasser le moindre mot de la porte de ses lèvres. »

« Au diable chantant » de Léa Cœur.

« Anthony avait eu beau le repousser sans vouloir lui faire de mal, il lui avait retourné un des poignets, ne sachant pas contrôler sa peur. Le petit garçon avait hurlé de douleur, s’était relevé et était parti se recroqueviller dans un coin de la pièce. »

« Déguisements » de Oriane.

« Il ne dit rien de plus. Elle qui espérait lancer la discussion… ça va être plus compliqué que prévu. Amaury fait signe à un serveur et passe commande, tandis que Sarah sort son téléphone, maussade. Elle voit son reflet dans l’appareil, avec ce jour bien lumineux… même ses yeux bruns ne brillent pas. Sauf quand elle reçoit un éclat dans l’œil ! »

Venons en à la lecture de la première nouvelle signée Rex Van Asselt «Un conte d’Halloween ». L’auteur nous mène dans le Gevaudan en nous faisant faire un bond dans le passé, 1799 pour être plus précis. 

Nous allons faire connaissance avec « Jack » ainsi que « Caroline » les protagonistes de l’histoire.

D’ailleurs, l’œuvre est écrite à la troisième personne, malgré tout, Rex réussit à capter mon attention, sa plume talentueuse y est pour beaucoup je dois l’avouer. 

Il réinvente l’histoire de cette fête d’Halloween, que petits et grands peuvent lire justement ce soir là après avoir toqué aux portes des habitations pour faire le pleins de gourmandises avant de les déguster au coin du feu OU pourquoi pas aux pieds d’un chêne qu’en pensez vous?…

Après une bien sympathique nouvelle signée Rex Van Asselt, il est temps de poursuivre ce recueil avec « Le démon de la jarre » de Frédéric Livyns. 

L’on fait connaissance avec deux protagonistes en l’occurrence « Erwan » et « Kevin », deux jeunes âgés de 13 ans, l’âge charnière entre l’enfance et l’adolescence. L’auteur a fait aussi le choix d’une écriture à la troisième personne. Bon je dois l’avouer, je préfère les récits à la première d’habitude MAIS l’envie de lire Frederic ( excellent prénom que porte l’auteur ) me pousse à continuer ma lecture.

L’histoire nous mène à « Bilhères » un petit village au cœur des  « Pyrénées Atlantiques ».

Je note la culture Geek de l’auteur, en effet il parle du jeu « Démon’s Soul », magnifique et grandiose Action-RPG sur lequel j’avais joué sur la PlayStation 3. Depuis un remake a été complètement refait sur PlayStation 5. J’irais prochainement m’y replonger dedans. 

Bref, toujours que les deux garçons retrouvent trois autres amis pour la soirée d’Halloween. C’est ainsi que l’on suit le groupe dans une escapade à vélo ( Moi qui n’est pas fait de sport depuis des années ) jusqu’à l’ancienne école « Sacré-Coeur de Notre Dame » qui, selon les propos de l’auteur a brûlé il y longtemps. 

Pour ma part, j’ai toujours rêvé de faire de L’Urbex, me voilà ravi en lisant cette nouvelle. Sauf, que ce lieu est craint par toutes la population du village, autant les jeunes que les plus anciens. Cela ne fait aucunement reculer le groupe d’y pénétrer. Est-ce une bonne ou mauvaise idée, je vous invite à lire ce recueil « Sacré Halloween » de Nos plumes pour vous, pour en savoir plus.

Petite note à l’auteur cependant: N’as tu pas honte Frederic d’avoir un pacte franchement?

Venons-en à la troisième nouvelle de ce recueil en l’occurrence celle de Eidole: « Les Monstres Anonymes ». Je connais déjà la plume de l’auteure et j’avoue que j’étais assez impatient de la découvrir sur le thème d’Halloween.

L’auteure nous mène avec elle à la réunion pour Monstres Anonymes ( ou MA) en compagnie du docteur « E. Fredd », psychiatre. Étonnant ce prologue qui donne envie d’en savoir plus.

Tour à tour, nous faisons connaissance avec les différents narrateurs et protagonistes qui nous racontent leur histoire. Écriture à la première personne, je m’imagine bien auprès d’eux faisant parti de l’auditoire. L’auteure nous gratifie d’une plume assez assez soutenue MAIS fluide et fort agréable à lire. 

D’ailleurs petite confession de ma part: Eidole ton écriture dans cette nouvelle ou devrais-je dire novella, mûrit sensiblement, j’apprécie beaucoup sache le.

Je vais d’ailleurs clôturer mon point de vue sur cette nouvelle en citant un court extrait de celle-ci :

« Tout est relatif et question de point de vue. »

Il est temps pour Moi de faire maintenant connaissance avec la plume de l’auteure Léa Cœur en me plongeant dans la lecture de « Au diable chantant ». D’ailleurs, petite confidence: le titre me plaît bien.

Cette nouvelle nous plonge la veille d’Halloween cette année en plein cœur des Alpes avec un protagoniste du prénom d’ « Anthony » qui vient rendre visite à ses parents et par la même occasion se remémorer les souvenirs douloureux du passé lié à son frère « Émile » disparu.

En arrivant dans ce chalet de montagne, je dois avouer que m’imaginer installé devant « un feu (qui ) brûlait dans la haute cheminée, le bois crépitant. » a réussi à m’immerger dans cette histoire pleinement.

Une nouvelle écrite à la troisième personne, qui nous replonge dans nos angoisses de jeunesses, évidemment je ne vais pas en dire plus pour ne rien spoiler MAIS je vous laisse imaginer ce que peut être une partie de cache-cache ou « plus on est de fou plus on rit » en compagnie d’un « clown » dans une chambre d’enfant… 

Il est déjà venu pour Moi de me plonger dans la lecture de cette ultime nouvelle signée Oriane dont je connais déjà la plume dans un autre registre. 

« Elle » c’est « Sarah » la protagoniste de l’histoire qui a rendez-vous avec son petit ami « Amaury » la veille de la soirée d’Halloween.

Cette nouvelle écrite à la troisième personne façon « New Romance » d’une plume fluide et particulière chez Oriane que j’apprécie.

Dans cette TROP courte œuvre, on suit la recherche de déguisement de Sarah en compagnie de son copain jusqu’à cette soirée si angoissante d’Halloween ou Sarah va vivre l’impensable… Évidemment si vous désirez en savoir je vous invite à acquérir ce recueil pour en savoir plus. 

Ce que je peux cependant vous confier sur cette nouvelle c’est que même « Dans le malheur, il y a des bonheurs cachés ». Oriane nous offre un message entres les lignes.

Il est temps pour Moi de conclure cette chronique en vous invitant vivement à vous plonger dans ce recueil de nouvelles « Sacré Halloween » pour plusieurs raisons.

La première c’est évident, vous allez pouvoir lire un livre de qualité. La seconde raison participer à une œuvre caritative. Et enfin prendre plaisir à visiter des lieux d’Urbex où la chambre d’un enfant disparu. Sans oublier qu’avouez le, qui n’a jamais rêvé de se retrouver psychanisé par un docteur autant fou que ses patients? … 

Bref, tout ici est réuni pour vous faire passer un fort agréable moment de lecture entre contes et romance ou novella, avec des plumes de talents ou chacune de style différent ne vous laisseront pas indifférent(e)s. 

Je remercie « Nos plumes pour Vous » pour leurs confiance en me confiant ce Service Presse et je vais très rapidement me plonger dans « Cœur de bikers » toujours au profit d’une  cause.

Hello Solène, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ». Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?

Un jus de fruit 😊

Bien, alors je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions en quelques mots, qui est Solène Layken?

Je suis l'une des 3 fondatrices de l'association Nos Plumes Pour Vous qui mettent les talents de nos auteurs au service des associations caritatives. Nous recoltons des fonds pour les aider au mieux. Donc avec mes autres cordes à mon arc, on pourrait dire que je suis une hyperactive 🤣

Parfait, alors évidemment nous sommes aussi ici pour parler d’un projet, que j’ai envie de qualifier de complètement « FOU » que tu as réussi à mener d’une main de maitre, si l’on prenait le temps d’en parler maintenant.

Qu’est-ce que Nos Plumes pour Vous ainsi que « Sacré Halloween » (recueil de nouvelles ou vous allez pouvoir retrouver ma chronique dès demain sur mon blog)?

Nos Plumes pour Vous (NPPV) a pour objectif de récolter des fonds pour des associations caritatives en publiant 2 livres par an. A chaque livre, une association est aidée. 

Depuis quand tu t’es investie dans ce projet ambitieux, d’ailleurs Raconte-moi l’histoire de celui-ci ? Ayant participer à d autres projets de recueils de nouvelles, aussi bien en auto édition que des maisons d'éditions, il y avait toujours des problèmes. Nolwenn Nedelec, Stéphanie Delecroix et moi même, étions déçue de la logistique mise en place lors de ces recueils. Alors une idée folle nous ai venu en créant notre propre association où tout est sous contrat et nous nous voulions transparent avec les lecteurs/acheteurs/auteurs…

Notre but étant de mettre en avant des Plumes de différents genres littéraires au profit d'une association caritative.  C est pour cela que tous les 6 mois, nous sortons un livre avec 1 thème et 6 auteurs qui aideront une association. 

Pourquoi ce choix vis-à-vis des profits ?

Intérieurement, toutes les 3 avons pour habitude de donner de notre temps pour des projets caritatifs diverses. Pour ma part, j'ai été pour le téléthon notamment. Aider autrui est inné chez nous. Par conséquent, c est tout naturel que de créer NPPV s'est avéré une évidence. Aider un maximum d'associations caritatives pour les aider dans leurs projets, parfois pour faire avancer la science, pour aider des familles ou des malades, nous réchauffe le cœur. Nous pouvons tous avoir besoin à un moment de notre vie un besoin d'autrui. 

Alors pour acheter ce recueil, la vente se passe sur un période bien particulière ? Et où va-t-on pouvoir se les procurer ?

Tous nos livres sont en ventes auprès des auteurs ayant participer, mais également auprès de notre association et surtout disponible sur Amazon et l'abonnement Kindle. 

Vous n’en êtes pas à votre coup d’essai étant donné qu’il y a plusieurs recueils déjà sortis, tu peux en parler en quelques mots également ?.... Peut-on encore les trouver ?

Tous nos livres sont disponibles sur Amazon. Tant que les auteurs ne récupèrent pas leur droit, les livres restent publiés. 

Voici les recueils que vous pouvez trouver : 

Doux coeur de noël : sur le thème de Noël

Rêves d'horizons : sur le thème du voyage

Coeur de bikers : sur le thème des bikers

Odyssée mythique : sur les creatures fantastiques

Esprit d'équipe : sur le thème du sport

Sacré Halloween : sur le thème d'halloween

Promesses d'espoir : sur le handicap 

Solène, je souhaite à ce projet une pleine et totale réussite, pour ma part je ferais le maximum pour relayer les informations et je suis convaincu que mes ami(e)s vont me suivre dans ce projet. Je te remercie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et je te laisse le mot de la fin ?

NPPV en chiffre :  

-       2500€ qui ont été récolté en 3 ans

-       6 recueils 

-       5 associations caritatives aidés

-       36 bénévoles depuis 2020. 

-       2 graphistes professionels bénévoles

-       3 correcteurs professionels bénévoles

-       3 fondatrices qui sont également auteures. 

-       Un salon du livre organisé à côté de Brest (spécial romance)

Hello Jodie, tout d’abord sache que je suis heureux de te recevoir, ici même sur mon « Blog ». Alors, venons-en au fait ! Installe-toi confortablement, permets-moi de t’offrir, un café, un thé peut-être ou préfères-tu un mojito ?

Arf, les vacances sont terminées alors je vais me contenter d’un café !

Bien, alors je vais être curieux, mais je suppose que tu t’en doutes bien étant donné que tu as accepté cette entrevue. Tu es une fille, auteure, lectrice, sans oublier que professionnellement tu as un travail prenant et une famille. Donc, l’une de mes premières questions en quelques mots, qui est Jodie Quoyelo ?

Tu as donné une réponse dans la question, alors je me permettrais même de corriger par « qui sont Jodie Quoyelo » ? Je dirais qu’aujourd’hui, Jodie Quoyelo (qui n’est pas mon vrai nom) est l’aboutissement, ou plutôt la version améliorée de moi-même. Celle qui est plus affirmée, plus déterminée que celle qui se cache sous ce pseudonyme. Comme tu l’as dit je suis maman, j’ai 4 enfants. Et je me désole tous les jours du monde dans lequel je vis, et encore plus du monde que je vais leur laisser. Jodie, c’est celle qui ne fait pas que se révolter devant sa TV, c’est celle qui fait en sorte de faire bouger les choses. À mon échelle bien-sûr…

Comment fais-tu pour tout conjuguer ? 

Honnêtement ? J’ai plus l’impression de ne rien conjuguer du tout ! Ce sont mes proches et les gens que je côtoie sur les réseaux qui me font prendre conscience de tout ce que je fais. Sans eux, j’aurais l’impression de ne jamais avancer… Pour la petite histoire, on a diagnostiqué un TDAH à mon fils aîné il y a quelques années. Et c’est comme ça que je me suis rendu compte qu’il y avait de fortes chances pour qu’il tienne ça de moi… Et c’est loin d’être une bénédiction… On a tendance à se surcharger parce qu’on a beau avoir conscience du travail que ça représente, on pense toujours qu’on peut le faire. Ce qui est assez paradoxal puisqu’en même temps, on a sans cesse un sentiment d’échec permanent… Alors, j’organise ma désorganisation et j’apprends encore à faire avec. Je fais beaucoup de listes, de plannings. J’ai des carnets remplis de notes en tous genres pour ne rien oublier. N’importe qui y verrait un dialecte disparu depuis des siècles ! Moi, je m’y retrouve ☺

Je vais me pencher plus vers ton activité d’auteure en quelques questions, si tu me le permets : quel est le cadre idéal ou tu aimes écrire ?

Je n’ai pas vraiment de cadre idéal… J’écris quand ça vient, comme ça vient… Même si je m’impose des objectifs assez stricts quand je travaille sur un roman par exemple. Dans ces cas-là, je me conditionne pour les atteindre. Nombre de mots à écrire par jour, auto-hypnose, ça va parfois assez loin. Je ne dirais pas que je recommande ces méthodes à mes homologues. Disons que c’est ce qui fonctionne pour moi.

Qu’est ce qui t’a donné l’envie d’écrire ? et ton déclic ? 

L’envie d’écrire est venue avec la passion de la lecture. J’ai toujours aimé lire. Et j’aimais bien me faire mes petites histoires quand j’étais enfant. Naturellement, ça ne donnait pas grand-chose à l’époque ! Plus tard, à la naissance de mon deuxième fils, j’ai commencé à écrire des nouvelles. Puis l’une d’elles a rapidement remporté la seconde place d’un concours. Comme j’aime me dépasser en permanence, c’est ça qui a été mon déclic et c’est à ce moment que je me suis dit qu’il fallait que je passe à l’étape supérieure.

Même si je suis conscient que les auteur(e)s se servent de leurs vies pour écrire, je désire en découvrir plus sur tes sources d’inspirations, quelles sont-elles ? 

Comme tu l’as souligné, il y a du vécu, évidemment. Mais il y a aussi des valeurs, des messages qui me tiennent à cœur, des sentiments que je veux véhiculer… Chacun de mes romans et né d’un mélange de tout ça. Plus globalement, je m’inspire de ce qui me provoque. Le harcèlement scolaire, les violences conjugales, sont des thèmes que j’ai traité dans mes romans, et il y en aura d’autres ! Mon « but » est aussi de faire réagir, de faire réfléchir, mais sans jamais faire passer le plaisir de la lecture après une quelconque leçon de morale. C’est pour cette raison qu’il y aura sûrement d’autres romans dénués d’un quelconque message.

Qu’oserais-tu dire à des lectrices et lecteurs potentiels qui n’ont pas encore eu la chance de te lire ?

Je pense que je leur dirais de se pencher sur les avis de mes lecteurs… Je déteste promouvoir mes romans. Je le fais quand il le faut, pour les sorties… Mais en dehors de ça, je laisse les lecteurs en parler… Ils sont bien plus légitimes que moi pour juger de la qualité de mes livres.  

Ou peut-on te trouver sur les réseaux ?

Sur Instagram et sur Facebook. Mais je suis parfois absente durant plusieurs semaines quand mon emploi du temps ne me permet pas d’alimenter mes réseaux.

Parfait, alors évidemment nous sommes aussi ici pour parler d’un projet, que j’ai envie de qualifier de complètement « FOU » que tu as réussi à mener d’une main de maitre, si l’on prenait le temps d’en parler maintenant, surtout que j’y ai participé.

Qu’est-ce que ZONE 23 « Libérations » et « Supplications » ?

Zone 23 est un projet qui me tenait vraiment à cœur. Il s’agit de deux recueils de nouvelles participatif dont tous les bénéfices seront reversés à une association. Cette année, Libérations, qui regroupe des textes des genres romance, feel-good et autres genres plutôt estampillés littérature blanche et Supplication regroupant les genres horreur, thriller, polar et autres genres noirs, rassembleront des fonds pour l’association Tout le monde contre le cancer. Si l’opération est un succès, Je réitérerai le projet l’année prochaine, avec Zone 24.

Depuis quand tu t’es investie dans ce projet ambitieux, d’ailleurs Raconte-moi l’histoire de celui-ci ?

J’ai voulu que le recueil sorte en octobre, à l’occasion du tristement célèbre Octobre rose. Je me suis alors penchée sur un rétroplanning et lancé l’appel à textes au mois de janvier. Ça a été un vrai flop ! Je n’ai pas un réseau très étendu alors ma publication manquait de visibilité. Je suis également assez timide. Disons que j’ai beaucoup de mal à demander quelque chose aux gens, même si c’est pour la bonne cause. Alors même si je voulais avoir certains auteurs, je n’ai pas osé les contacter. Puis Nelly Topscher, auteure et agent littéraire présente dans le recueil a vu ma publication et l’a relayée. C’est à partir de ce moment-là que le projet a vraiment décollé. Puis, peu après, Céline Servat, auteure et membre du collectif Les louves du polar, également présente dans le recueil m’a aidé à contacter certains auteurs que je souhaitais voir dans le recueil. Je les remercie toute deux infiniment pour ça.

Pourquoi ce choix de l’association « Tout le monde contre le cancer » ?

Je voulais organiser un recueil pour lever des fonds. Mais je ne savais pas encore vers quelle cause me tourner. L’idée de la lutte contre le cancer, qui me tient à cœur, s’est imposée quand j’ai perdu mon grand-père, en début d’année. À ce moment-là, je me suis posée plein de questions. Que deviendrait mon mari, avec mes 4 enfants, si je venais à être touchée par la maladie ? Que ferais-je si c’était l’un d’eux qui en souffrait ? à quoi ressemblerait notre quotidien ? Et c’est là que m’est venu ce triste constat : quand on parle de cancer, on pense aux malades, évidemment, et c’est légitime. Mais leurs familles ? Qui pense à elles ? Qui pense à ce qu’elles vivent ? Qui prend soin d’elles ? Je me suis alors mise en quête d’une association qui apportait du confort aux malade ET à leurs familles. Ce qui est le cas de Tout le monde contre le cancer.

Alors pour acheter l’un de ses deux recueils (ou les deux dans l’idéal), la vente se passe sur un période bien particulière ? Et où va-t-on pouvoir se les procurer ?

Exactement, pour une question pratique, les recueils seront en vente uniquement du 1^er au 3 octobre 2023 et uniquement sur Amazon.

J’aimerais aussi que tu nous entretiennes sur la version collector et UNIQUE de chaque recueil, comment l’on va pouvoir tenter de la gagner ?

Il existe un seul et unique exemplaire de chaque recueil, imprimé avec une couverture rigide et dédicacé par tous les auteurs. Ces exemplaires sont à gagner en participant à une tombola. Le ticket coûte 2€ et évidemment il est possible d’en prendre autant que l’on souhaite ! Voici le lien pour tenter de remporter la version collector de Zone 23 – Libérations : gotb.la/GLXS012 et voici celui pour tenter de remporter la version collector de Zone 23 – Supplications : gotb.la/GVVS800

Jodie, je souhaite à ce projet une pleine et totale réussite, pour ma part je ferais le maximum pour relayer les informations et je suis convaincu que mes ami(e)s vont me suivre dans ce projet. Je te remercie d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et je te laisse le mot de la fin ?

Eh bien, je te remercie toi, en premier lieu, pour m’avoir invité à répondre à tes questions. Puis tes lecteurs qui, je l’espère, comprendront l’enjeu de ce projet. Et enfin je remercie toutes celles et ceux qui ont participé de près ou de loin à Zone 23. Que ce soient les auteurs, les illustrateurs, les correcteurs, les membres du comité de lecture, ceux qui ont voulu écrire une nouvelle et qui n’ont pas pu, ceux qui ont relayé l’information et ceux qui se procureront le recueil. En Bref, un énorme merci à tous ! 

Bonjour Christelle, ça me fait plaisir de te retrouver ici même sur mon blog avant ce grand rendez-vous de ce soir. Je t’invite à te présenter en quelques mots, pour celles et ceux qui ne te connaissent pas encore ?

Bonjour Fred, 

Ravie d’être à nouveau avec toi. Je suis Christelle, j’ai créé ma boutique il y a bientôt 3 ans déjà. J’étais bouquiniste jusqu’à maintenant, salon de thé, thé de la marque Palais des thés à acheter pour déguster chez soi ou sur place installé bien confortablement. Cette boutique est un vrai lieu de rencontre et a pris une place à part envierez dans la vie du village de Saint-Chamas où je suis installée.

D’ailleurs, ma première toute première question, que se passe-t-il ce soir ?

Et bien, Feuilles et Thés se développe et devient librairie. Je vais donc vendre des livres d’occasions mais aussi des livres neufs. Cela va me permettre d’aller encore plus loin dans les conseils lectures que je donne à mes clients et recevoir encore plus d’auteurs en rencontre ou en dédicace.

C’est à 17H30, j’y serais au rendez-vous évidemment, tu sais que j’aime particulièrement venir chez Feuilles et Thé à Saint Chamas.  

Quelles sont les nouveautés, car j’ai cru entendre que tu allais t’ouvrir à de nouvelles activités au sein de ta boutique ?

J’adore les livres et j’adore lire. Quand je conseille un lecteur, étant donné que je ne faisais que de la vente de livres d’occasion, j’étais un peu frustré parfois, de ne pas avoir les auteurs que j’aime à la vente. Ce sera donc plus le cas car je vais pouvoir vendre à mes clients les livres que j’ai lu et que j’ai apprécié, faire découvrir de nouveaux auteurs ou des univers différents de ce qu’on a l’habitude de lire. 

Conserves-tu toutes les activités que tu proposais déjà la saison dernière ?

Oui, bien sûr. C’est l’âme de cette boutique : On trouvera toujours un large choix de livre d’occasion, on pourra toujours participer aux différents ateliers que je propose tous les mois. Rien ne change, la convivialité et le partage seront encore au rendez-vous cette saison.

Je vais être curieux pour moi personnellement mais va-t-on toujours croiser des auteur(e)s en dédicaces chez toi ? Et tu doutes bien que je vais vouloir des noms ?

Ahhh… Oui, toujours de nombreux auteurs. 

La programmation des dédicaces est en cours. Tu seras le premier au courant des auteurs, promis. Et j’aurai toujours un immense plaisir à te voir chez Feuilles et Thés, te servir ton café comme tu l’aimes. 

J'en profite de l'occasion pour annoncer qu'en octobre, nous avons toi et moi un rendez vous à ce propos!!!!! Ne doit-on pas prévoir une dédicace de Jean Frédéric Toiron L'auteur?...

N’hésite pas à nous redonner toutes les informations pour te retrouver sur les réseaux, Facebook, Instagram, Site Internet, etc ?

Feuilles et Thés 

52, rue Marceau Gautier

13 250 Saint Chamas 

0662583129

Facebook : Feuilles et Thés

Instagram : feuillesetthes

Je suis joignable par message donc pas hésiter à me solliciter.

Je te remercie de m’avoir accordé ce temps ce matin de bonne heure alors que tu dois encore avoir pas mal de choses pour la réouverture de ce soir, alors, je te souhaite bon courage et je te dis à ce soir, chez Feuilles et Thé, à Saint Chamas.

Merci Fred. C’est toujours un plaisir de t’avoir ici chez Feuilles et Thés.

A ce soir 

Bonjour, je viens vous parler d’une auteure que j’ai rencontré, il y a quelques années lorsqu’elle était éditée en Maison d’édition, aujourd’hui ce n’est plus le cas et lorsque j’ai eu la chance de pouvoir lire son dernier livre, vous vous doutez bien que j’ai sauté sur l’occasion.

Je vous parle donc aujourd’hui de « Chapter 22 » de Micaela Barletta en auto édition.

Résumé Amazon : 

« Cara Younq, vingt-cinq ans, devient la proie d’un inconnu qui est bien décidé à lui faire payer le prix fort, car c’est elle qu’il tient pour responsable de son malheur. 

Yaël Cohen, l’homme de tous ses fantasmes, sera sans le vouloir un pion sur l’échiquier du même fou furieux. Bien qu’il affirme son désaccord, il n’a d’autres choix que d’accepter le rôle qu’on lui administre, car son passé joue contre lui.
Embarqués dans une histoire à la fois passionnante et déchirante, ils seront confrontés au meilleur comme au pire ! 

Deux destins, une seule issue.

Mais à quel prix ?

L’amour est-il vraiment plus fort que tout ? »

Extraits au hasard :

« Je m’essuie avant de rejoindre ma chambre pour enfiler mon pyjama. Mais alors que je me convaincs que mon imagination me joue des tours, un second bruit similaire à un immense craquement me parvient depuis la rue. Je me tourne aussitôt vers la fenêtre, enfile ma tenue de nuit à la hâte et m’approche de la vitre. Ma main empoigne le rideau que je décale pour observer les alentours. Personne en vue. La voiture des voisins est garée dans l’allée, je peux voir la luminosité que leur télévision diffuse à travers les persiennes qui les abritent des regards indiscrets. Malgré cette constatation, cette impression d’être observée me colle à la chair comme une seconde peau. »

« Elle lève un sourcil, me toise intensément, puis elle attrape le cellulaire et compose le numéro. Automatiquement, l’appel est rejeté et la voix féminine nous rabâche qu’il n’est pas attribué.

Même sous la lueur d’un ciel obscur, je peux voir que les couleurs quittent son visage, le rendant blême. Elle se met à suffoquer, prise de panique. Sa main agrippe la portière, sa respiration décadente se fait plus bruyante, plus haletante. »

« Je me laisse guider sans réellement mesurer à quel point tout cela semble tragique. D’un pas machinal, je rejoins le rez-de-chaussée, soutenue par Josh qui semble lui aussi inquiet. Il m’accompagne jusqu’à la table où je m’assois.

— Chérie, donne-lui une boisson sucrée, s’il te plaît.

Mon amie s’exécute. Malgré toute sa bonne volonté, ma tête tourne de plus belle et les tâches qui étaient claires sont désormais noires et plus imposantes, au point de m’obscurcir la vue. Dans un geste irréfléchi, je cale ma tête entre mes mains, réagissant à l’anxiété qui me gagne. »

Avant de me plonger dans ma lecture je lis une citation tirée des paroles d’une chanson de Lynda Lemay. C’est rare d’introduire un roman ainsi, d’habitude ce sont des citations tirées d’écrits. Bref je voulais souligner l’originalité MAIS je vous avoue que j’ai trop hâte de me plonger dans cette œuvre.

Après ma lecture d’un prologue assez touchant, donnant déjà la matière à s’interroger, je me lance dans les premiers chapitres où l’on fait connaissance de Cara la narratrice. Une employée d’un Starbuck (pour Moi ça sera un Frappucino moka caramel s’il vous plaît !). Notre protagoniste fantasme sur un client du prénom de Yaël. Je profite de l’occasion pour confirmer totalement les paroles de ce fameux client, je cite l’auteure pour l’occasion :

« — Non, rassure-toi. Ce que je veux dire c’est que, si tu as un rêve, donne-toi les moyens de le réaliser. »

Yaël est écrivain. Notre protagoniste Cara est complètement obsédée par cet homme qui prends le temps de la séduire tout en douceur. 

Un second narrateur, une seconde voix fait son apparition. Soit dit en passant le mystère autour de celui ici reste entier.

Dans la suite de l’histoire nous naviguons entre le passé et le présent. Micaela manie bien le suspense pour ne tenir en haleine. Sa plume simple fluide et sans fioriture nous porte dans l’histoire ou de nombreuses questions pour ma part restent en suspens. 

Exactement comme les chapitres, la voix de l’inconnu nous donne matière à réfléchir tandis que Cara sait qu’elle est épiée MAIS par qui ?

En continuant ma lecture je découvre une Cara détruite qui a tenté de mettre fin à ses jours, un passage est touchant et je tenais à vous le retranscrire :

«- Vous n’avez aucune idée de qui j’étais agent Sky. Je me tiens peut-être debout à vos côtés, mais cette fille-là, elle est bien morte. Ce qu’il reste de moi aujourd’hui ce n’est rien de plus qu’une coquille vide. Une âme vagabonde qui attend le moment opportun pour arriver à ses fins. »

Toujours en pleine lecture, un nouveau narrateur, une nouvelle voix fait son apparition, en l’occurrence Yaël.

Dans l’histoire, il est question d’un bouquet de roses blanches, Micaela jouent habilement avec les mots pour laisser planer tellement de mystères et de doutes, rendant l’atmosphère du livre oppressante.

Je ne peux en dire plus, pour ne rien spoiler MAIS par contre je peux vivement vous conseiller de lire « Chapter 22 », déjà parce qu’il est vraiment très bien écrit. Ensuite parce que l’ambiance très souvent insoutenable et oppressante va vous déstabiliser et enfin parce que Micaela Barletta est une talentueuse auteure qui mérite tellement d’être lu !

Alors dites Moi tout?… Qui l’a lu?… Ou a l’intention de le lire ?